Test de l’initiation au simulateur de vol en cabine


Revue du simulateur de vol en cockpit

28 juillet 2019
Test et revue du simulateur de vol en cabine

Si vous aimez voyager mais vous ne vous êtes jamais sentis rassurés lorsque vous montez à bord d’un avion ? Nous vous recommandons d’essayer le simulateur de vol pour vivre une expérience unique. Par la même occasion, vous avez de fortes chances de combattre votre phobie de l’avion. Je vais vous raconter ma propre expérience.

Pour beaucoup de personnes, l’initiation au simulateur de vol est une occasion rêvée pour faire quelque chose de totalement inédit et d’assez difficile à réaliser. Il faut bien admettre que ce n’est pas à la portée de tout le monde de prendre les commandes d’un Airbus A320 ou d’une Mirage, à place du pilote même.

Alors, pour mes débuts en tant que pilote, j’ai choisi Marseille au cœur de la Provence. Voici mes ressentis.

J’ai choisi la formue de 30 minutes de vol parce que je me suis dit que cela doit être suffisant pour une première.

Je suis arrivée à l’heure pour embarquer. Mon co-pilote m’a reçu chaleureusement dans une salle d’attente qui m’a fait plus penser à un salon VIP d’un aéroport. Je me suis dit intérieurement que pour une mise en situation, il n’y a pas mieux.

Une fois que les présentations sont faites, mon co-pilote m’a demandé le nombre d’heures que j’ai déjà effectuées. J’avoue que je ne m’attendais pas vraiment à une telle question. J’ai cru pendant un instant que je m’étais trompée d’adresse et l’idée de rebrousser chemin m’a affleuré l’esprit mais je me suis rapidement reprise pour répondre non sans une certaine note de défi dans la que « zéro ». Je n’ai jamais volé en simulateur. Alors pour me rassurer, il m’a dit qu’on va partir de zéro alors, tout simplement. Il m’a rassuré en disant qu’il va tout m’expliquer. C’est donc avec une certaine confiance que je suis entrée dans le cockpit.

Déroulement de la séance

A l’intérieur du cockpit, je prends la place du commandant de bord tandis que mon co-pilote se trouve à mes côtés. Comme aéroport de décollage, nous avons choisi celui de Marseille-Provence connu sous le code AITA de MRS.

Je suis très impressionnée par la sensation que je ressens à l’intérieur du cockpit. Il s’agit en effet d’une réplique exacte d’un avion de ligne.


Avant le décollage

Mon co-pilote prend le temps de m’expliquer chaque bouton et chaque écran du cockpit et je peux vous dire qu’il y en a beaucoup à l’intérieur. Et c’est toujours avec une grande patience qu’il répond à mes questions. Cela nous a d’ailleurs pris une bonne demi-heure.

Une fois que vous avons fini le checking, je mets doucement les moteurs en marche, place mon appareil sur la bonne trajectoire, fais le réglage de l’altitude sur l’altimètre et voilà. Je pousse doucement les manettes pour faire décoller mon Airbus A320 de 68 tonnes.


Le décollage

Je dois rester concentrée sur la ligne d’horizon affichée sur le tableau de bord et garder mon avion sur la croix tout en tirant sur la manette jusqu’à ce qu’on atteint les 5000 pieds d’altitude voulue. Parce qu’effectivement, un avion se pilote avec une manette, tel un jeu vidéo.

La tentation de jeter un œil dehors pour voir ce qui se passe dehors mais je suis obligée de me concentrer pour garder le cap jusqu’à ce que le pilote automatique soit enclenché.

C’est incroyable la sensation que l’on éprouve pendant le pilotage. Même les bruits sont tellement réalistes. Au fur et à mesure, l’instructeur qui occupe la place de co-pilote les explique.

Une fois que nous avons atteint les 5000 pieds, l’A320 se stabilise automatiquement. Du coup, nous allons enfin pouvoir profiter du paysage.


Le déroulement du vol

Une fois que nous avons mis le pilotage automatique en route, je peux enfin profiter pleinement du vol au dessus de la Camargue. Je peux voir l’Espagne se dessiner dans le paysage au loin. Les images qui se défilent sous nos yeux sont exactement celles que l’on aurait pu voir à bord d’un avion de ligne.

Le moment est donc venu d’échanger avec mon co-pilote sur les règles de sécurité en vol. N’oublions qu’avant tout, j’ai peur en avion.

Mon instructeur m’explique alors comment on voit sur le radar les autres avions qui se trouvent autour de nous. Il me dit qu’en cas de panne, un autre outil destiné à cet effet se trouve à bord de l’avion. De plus, il y a aussi la tour de contrôle.

Il me dit aussi qu’en cas de souci, l’avion peut se poser tout seul grâce au pilote automatique. Il me rassure par la même occasion que ce ne sera pas notre cas.

Maintenant, nous mettons le cap sur Marignane MRS, notre aéroport de départ. J’ai comme mission de ramener notre avion à bon port sans l’aide de mon co-pilote.


L’atterrissage

Maintenant qu’il est temps de préparer l’atterrissage, je reprends le pilotage en main pour me positionner dans la trajectoire de l’aéroport. Mon instructeur me laisser apprécier l’angle et diriger l’appareil.

Lorsque je vois la piste, je pousse sur la manette jusqu’à ce que mon avion touche le sol. Là, il est important de bien doser les réglages. Le pilotage se fait en effet dans une amplitude équivalente à celle d’une pièce de 2 €. Donc, à un centimètre près, on peut rater la piste ou infliger des grandes secousses à ses passagers.

En ce qui me concerne, je réussis à poser l’appareil sans encombre. C’est principalement grâce à mon instructeur et ses précieuses explications.


Sur la piste d’atterrissage

Une fois que l’avion touche le sol, il va falloir le conduire jusqu’à la passerelle. C’est là que les passagers vont descendre.

Cette fois, les manœuvres se font aux pieds et bizarrement, j’ai trouvé cela plus difficile que le vol.

Pour cette première expérience, j’ai réussi à conduire mon avion à bon port. Je n’ai pas fait de crash et j’avoue que je suis plutôt fière de moi.


Conclusion

Au final, je suis très contente de moi. Ma grosse peur d’avion s’est dissipée. Je suis désormais plus rassurée et j’aimerais bien renouveler cette expérience dès que possible. Je vais peut-être essayer l’initiation au simulateur à Lyon prochainement, lorsque je serai dans le coin.

D’ailleurs, j’envisage de faire un stage d’initiation de pilotage à bord d’un vrai avion bientôt.

Si je peux me permettre de vous donner un conseil, essayez le simulateur de vol et vous serez rapidement accro.